La Dépêche : Najac. Concours d’histoires drôles ou émouvantes

  • Auteur/autrice de la publication :
.Valérie Rabault salue les vainqueurs de l’édition 2016. Photo DDM, NVF

Publié le  , mis à jour 

Une bonne nouvelle dans le cadre de l’Univèrsitat occitana d’estiu organisée par l’association Lenga Viva : le concours d’histoires drôles ou émouvantes est de retour après quatre ans de pause.

Cet événement avait rapidement trouvé sa place, ses acteurs et son public quand il a dû être interrompu faute d’encadrement local suffisant.

« L’espoir renaît »

« Mais l’espoir renaît, explique le président Claude Sicre, avec l’aide accrue de la région Occitanie (merci à elle !) de pouvoir le mener là où nous voulons, c’est-à-dire à une grande modeste fête de la parole tout public dans un occitan pour tous. D’abord s’assurer une participation des occitanophones « maternels » des environs et leur sympathie pour notre entreprise, ceci est fait ».

Raconteurs de l’extérieur

Dans un deuxième temps, « rechercher la participation accrue de raconteurs de l’extérieur capables, en acceptant les contraintes du genre (chercher l’intercompréhension maximale des parlers nécessaires au conte court, à la blague, à partir d’histoires populaires et récréatives, pour aller le plus loin possible dans l’élaboré) langue, message qui est souvent la piste des réussites les plus savantes, je pense au « Hilh de puta béarnais », chef-d’œuvre d’intelligence tout public en y entraînant le maximum de gens.

Pour tous, il s’agit de venir dans un esprit positif et détendu. En constructif, il ne s’agit pas ici de ressasser les malheurs de la langue, mais au contraire, de montrer la capacité des raconteurs à susciter la bonne humeur et l’entente de tous dans un moment de partage. Comme le disait Padena, dans sa version professeur d’occitan à l’Univèrsitat occitana de La Guépia : « Faisons la promotion de notre langue, ne la défendons pas car on ne défend que les causes perdues ».

Valoriser les histoires primées à l’Estivada de Rodez

Ce n’est pas la science livresque qui comptera ni la durée des histoires qui sera essentielle, on peut gagner en faisant rire mais aussi pleurer ou réfléchir en choisissant de soumettre une idée. Qui dit concours, dit récompenses. Quelques mécènes envisagent d’être de généreux parrains. Par ailleurs, certains festivals, l’Estivada de Rodez par exemple, sont prêts à prévoir une place (à définir) pour valoriser les histoires et les raconteurs primés à Laguépie.

Comment participer au concours d’histoires en occitan (tous les dialectes sont les bienvenus), dimanche 18 juillet, à Laguépie. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes :

– Par téléphone : 05 61 21 33 05, laissez un message avec ses nom et prénom et numéro de téléphone ;

– Par courriel : universitat.laguepie@gmail.com

– Par courrier : Accueil Lenga Viva, 3 rue, Escoussières, Arnaud-Bernard, à Toulouse.

Autres infos sur www.lengaviva.com

1er prix : 500 euros ; 2e et 3e prix : livres, disques et surprises.